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Élie cohen - Page 2

  • Telos - Choc de compétitivité ou de complexité ? Elie Cohen, 16 octobre 2013

    Une pause dans le suivi de l'actualité quotidienne jusqu'au 5 décembre. Prochaine mise à jour de l'actualité le 6 décembre. Jusque là, quotidiennement, des vidéos ou des articles de réflexion.
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    Le CICE était censé stimuler la compétitivité des entreprises françaises, notamment industrielles et exportatrices. Le diagnostic établi par Louis Gallois était imparable : pour innover, exporter et investir, il fallait rétablir les marges des entreprises et donc alléger le coût du travail par un transfert des charges sociales patronales vers une assiette de taxation plus large comme la CSG ou la TVA.

    À l’arrivée le CICE n’annule pas les hausses d’impôt décidées en 2011/2013 (30 milliards d’euros de mesures nouvelles), manque partiellement son objectif de promotion de l’industrie à cause des salaires pris en compte (entre 1 et 2,5 fois le SMIC) et n’évite pas la création d’un impôt nouveau, la surtaxe sur l’IS comme substitut à la taxe sur l’excédent brut d’exploitation. Ainsi plus une entreprise innove, investit et rémunère bien ses salariés et plus sa taxation est relativement alourdie. Une mesure qui devait traiter la question de la compétitivité aggrave le problème puisqu’elle désincite à la montée en gamme et qu’elle ne contribue que faiblement à la baisse des coûts.

    Enfin, présenté comme simple et d’effet immédiat, le CICE se transforme par sa complexité pratique en arme de désincitation massive pour PME. Comment le carosse a-t-il été transformé en citrouille ? Le récit mérite d’être conté.

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  • Telos, Elie Cohen - Réforme des retraites : un double non

    Fallait-il une nouvelle réforme des retraites ? François Hollande vient de répondre deux fois non. Non ! parce que les incertitudes économiques, l’absence d’urgence financière le risque de coalition des oppositions rendaient à ses yeux inutile une réforme censée régler tous les problèmes à l’horizon 2020. Non ! parce que la réforme structurelle de longue portée qui s’attaque à la racine du problème, qui aboutit à un équilibre soutenable de long terme et qui donne à Bruxelles les garanties demandées au risque de déclencher un conflit social majeur est contraire à sa culture politique. Alors qu’a t-il fait ? Un plan de financement lacunaire, riche en habiletés techniques, au confluent des lignes rouges syndicales mais dont le principal mérite est d’avaliser les réformes passées.

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  • Elie Cohen, l'invité de Thomas Misrachi - 03/05

    Elie Cohen, Economiste, directeur de recherches au CNRS répond aux questions de Thomas Misrachi sur les prévisions pessimistes de Bruxelles au regard de l'économie française


    Elie Cohen, l'invité de Thomas Misrachi - 03/05 par BFMTV

  • Telos - Et si Hollande n’avait pas raison… Elie Cohen

    François Hollande a parlé haut et clair : il n'entend pas mener les politiques d’austérité recommandées par les gardiens du « camp de redressement européen ». Il n’entend pas davantage faire les réformes structurelles prescrites par l’OCDE et le FMI ni charger la barque fiscale des Français au-delà de ce qui a été déjà décidé en 2012/2013. Son objectif est le soutien de l’activité et la préservation de l’emploi. Il ne respectera donc pas la trajectoire de réduction des déficits en 2013 et pas davantage en 2014. A l'inverse, il entend poursuivre sa politique des petits pas fondée sur une réduction modérée des dépenses publiques, sur un échenillage des prestations familiales, sur des réformes limitées et consensuelles du marché du travail et sur un mini-aménagement du millefeuille territorial accepté par les élus locaux. Charles Wyplosz a défendu ici les vertus de l’inaction

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  • Les matins - Jusqu’où le droit pourra-t-il empêcher les licenciements ?

    Fidor Rilov
    Avocat au barreau de Paris
    En ce moment il défend la CGT de Faurecia (PSA), ainsi que la CGT de Goodyear à Amiens.


    Les matins - Jusqu’où le droit pourra-t-il... par franceculture

  • Telos - Faut-il nationaliser Mittal ? Elie Cohen

    29 novembre 2012

    La nationalisation d’une entreprise localisée sur le territoire national est parfaitement légale dès lors qu’une loi est votée et qu’une indemnisation est prévue. Le périmètre de l’activité nationalisée est facilité par l’existence d’une entité juridique contrôlant l’ensemble des activités du site de Florange. Le gouvernement peut donc soumettre au Parlement une loi et il aura la majorité nécessaire pour la faire adopter. Mais est-ce la bonne solution ? C’est toute la question aujourd’hui.

    La motivation de la nationalisation peut poser problème. Les arguments du gouvernement sur les engagements non tenus par Mittal en matière de préservation des sites et des effectifs, des règles de gouvernance ou du volume des investissements sont assez faibles. Car de deux choses l’une : ou Mittal n’a pas respecté des engagements contractuels et il est du devoir de l’État de l’y contraindre par voie de justice, ou il n’y a jamais eu d’engagements à valeur juridique et, dans ce cas, le gouvernement ne peut en tirer argument pour poursuivre et a fortiori nationaliser.

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  • Telos : Gallois, la gauche et la compétitivité, Elie Cohen

    Avec la publication  du rapport Gallois, François Hollande était confronté à un triple problème : que faire d’un rapport qui réfute la doxa socialiste sur les problèmes de compétitivité, quel parti en tirer en termes de politiques publiques, comment inscrire l’action nécessaire dans le contexte politique et économique dégradé de novembre 2012. Comment interpréter la réponse donnée à ces trois questions ?

    Le premier problème était celui du diagnostic. Ce nième rapport ne valait donc pas par son contenu mais par son auteur et le public auquel il était destiné. L’auteur est une grande figure de la gauche gestionnaire : militant chevènementiste, haut fonctionnaire, industriel, il a le mérite de pouvoir parler à la gauche de compétitivité sans être immédiatement disqualifié. Sa mission était donc pédagogique : les entreprises françaises ont des coûts trop élevés pour les produits de moyenne gamme qu’elles vendent (compétitivité coût) ce qui déprime leurs marges et leur interdit d’investir dans la montée en gamme. Ou, dit autrement, les entreprises françaises ne vendent pas suffisamment de produits haut de gamme (compétitivité hors-coût) pour amortir les coûts qu’elles supportent… ce qui revient au même.

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